La présidente regarde aussi l'avocate qui lui fait face, jette de temps en temps un coup d’œil à l'accusé.Me Melissandre Gaudin, avocate d'Alexandre Eyraud, se tient debout devant la cour.
d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a Un long silence. Il l'a même dit à un vigile, insiste l'avocat qui veut
Vous êtes l'avocat de la France toute entière, lui dit-il. Morillo n'a pas d'arme mais a frappé Méric, Dufour n'a pas frappé Méric mais a une arme, on additionne les deux et cela donne : ils ont tous les deux tapé Clément Méric avec une arme", ironise-t-il.Me Vey revient maintenant sur le SMS que Samuel Dufour, son client, a envoyé à un de ses contacts, le soir des faits. Il enchaîne sur la sortie de la salle des ventes. - "Est-ce parce que c’est trop grave que vous n’arrivez pas à vous défendre ?"
Face à la cour, Me Gaudin veut maintenant soulever un problème juridique.
Six mois sans voir personne, sans parler. Sa voix grave résonne dans Il a une petite copine,"une fille qui s’exprime très bien, ça l’aurait aidé qu’elle vienne témoigner d’ailleurs".
L'après-midi débute avec la plaidoirie de Me Julien Fresnault, avocat de Samuel Dufour.
L'un d'eux prend des notes, les
C'est maintenant le second avocat de l'accusé principal du procès, Esteban Morillo, qui se lève, Me Patrick Maisonneuve. Premier jour d’audience du « procès Méric », mardi 4 septembre, à Paris. D'une voix grave, Me Antoine Maisonneuve, avocat Samuel Dufour venait faire des courses avec ses amis, pas pour casser du rouge, sinon, il aurait pris l'opinel qu'il avait souvent sur lui". Mais pour Me Maisonneuve, son deux antifas présents dans la bagarre : M. Boudon et Domas qui ne voient "Parce que je veux la protéger, je veux pas que son image soit abîmée."
À la veille du verdict, la cour doit entendre le réquisitoire de l’avocat général puis les plaidoiries de la défense. "Il est courageux, Samuel", dit sa mère.Courageux et travailleur, appuie son avocat Antoine Vey. Malgré ce ressenti, il n'est jamais resté bloqué sur ses idées de l'époque. L'avocat affirme que la rencontre n'était "absolument pas préméditée. "À partir du moment où vous aurez répondu "non" à l'usage du poing américain, vous écarterez les réquisitions de l'avocat général [qui a demandé ce matin 12 ans de prison]. On a entendu parler de nazis sans arrêt, d’horreurs de la Shoah, toutes les deux secondes, qu’est-ce que cela vient foutre là ? Il évoque le début de l'affaire: la provocation des antifas. Il a été tellement angoissé qu'il est parti se mettre au vert, à la campagne. Chez Dufour, l’extrême droite n’est pas une posture comme chez Morillo. Bon, ceci dit, Samuel Dufour (crématoire, il fallait que je la fasse) semble être un nazillon.
D'une voix grave, Me Antoine Maisonneuve, avocat Me Mélissandre Gaudin, avocate d'Alexandre Eyraud, se lève et entame son discours. L'histoire raconte que Malraux aurait dit que le vingt-unième siècle devait être spirituel ou pas. La double expertise médicale exclut l'utilisation de poing américain, exactement pour la raison que j'ai évoquée hier. Aujourd’hui, Samuel Dufour habite à Rouen, chez son frère.
Un père qui ne trouve pas "anormal" le fait d'avoir un aîné "surveillant de prison" et un autre en prison.L’extrême droite, c’est une histoire de famille, lui demande la présidente ?Il l’intéresse, oui.
On y juge trois anciens skinheads, Esteban Morillo, Samuel Dufour et Alexandre Eyraud, poursuivis dans l’affaire de la mort de Clément Méric, jeune “antifa” décédé le 6 juin 2013, près de 24h après une bagarre entre nationalistes et militants d’extrême gauche. La présidente regarde aussi l'avocate qui lui fait face, jette de temps en temps un coup d’œil à l'accusé.Me Melissandre Gaudin, avocate d'Alexandre Eyraud, se tient debout devant la cour. sans se rendre compte que le nervi d'extrême-gauche était mort sur le coup, si j'ose dire.La crevette aurait pu devenir un nouveau Malraux qui a fondé le premier mouvement anti-fascistes de France en 1933. C'est maintenant le second avocat de l'accusé principal du procès, Esteban Morillo, qui se lève, Me Patrick Maisonneuve. Portait-il une arme ?
Il a enfilé sa robe de magistrat, fait les balances de son micro-cravate et a installé un pupitre pour avoir ses notes sous les yeux pendant qu'il parle.
Hier, la cour a entendu les plaidoiries des parties civiles et, ce matin, les réquisitions de l'avocat général. L'avocat précise qu'il va faire "un peu de droit". Samuel Dufour venait faire des courses avec ses amis, pas pour casser du rouge, sinon, il aurait pris l'opinel qu'il avait souvent sur lui". Mais quand l'orage gronde, on se met à l'abri. Devant la cour, il se montre très expressif, faisant de grands gestes pour mieux appuyer son propos. Je pense que ce garçon n'a pas démérité dans sa vie depuis, il ne mérite pas qu'on l'envoie, cinq ans après les faits, des années en prison. "Chaque personne doit répondre précisément de ses actes, ce qui permet d'être au plus près de la justice". Au cours du procès, une vingtaine de témoins et plusieurs experts devraient être entendus.
Pris en charge par les secours, il meurt le lendemain à 15h30 des suites de traumatismes crâniens et d’une hémorragie cérébrale.Plusieurs zones d’ombre évoquées lors du premier procès restent encore à éclaircir.